L’assistance au suicide

L’assistance au suicide, ou suicide assisté, consiste à fournir un environnement confortable et les moyens nécessaires à une personne pour lui permettre de mettre fin à sa vie dignement. Le terme « euthanasie » provient du grec « eu » / « Thanatos » et signifie mort agréable. L’objectif est d’offrir des derniers instants agréables à la personne qui le demande. Les pratiques varient d’un pays à l’autre, certains autorisant l’aide active au suicide (euthanasie active), tandis que d’autres refusent toute forme d’aide.

En Suisse, le suicide assisté est autorisé sous certaines conditions selon l’article 115 du Code pénal suisse. La personne doit être capable de discernement et s’administrer elle-même la dose létale. Les médecins administrant un médicament dans le but d’atténuer les souffrances du patient ne sont pas punissables s’ils agissent dans l’intérêt du soulagement de la douleur et non dans celui de provoquer la mort.

Des associations comme Exit ou Dignitas organisent le processus et le décès liés au suicide assisté en Suisse. Certains cantons ont des législations spécifiques régissant cette pratique, obligeant par exemple les institutions publiques telles que les hôpitaux et maisons de retraite à accepter les suicides assistés en leur sein.

Le droit suisse concernant le suicide assisté reste flou, ce qui permet une pratique croissante en la matière. En fin de vie, lorsque le patient n’est plus en mesure d’exprimer sa demande d’assistance par écrit, il peut faire appel au notaire pour formaliser cette démarche.